Quand j'ai lu la quatrième de couverture et que j'ai su que ce roman était inspiré d'un fait divers, j'ai eu un moment de recul instinctif. Je n'avais pas envie de ça . Je voulais continuer à lire Samira Sedira. La découvrir encore. Pas découvrir la vie d'un assassin qui avait fait la une des journaux de l'époque pour un massacre impardonnable, inqualifiable.
Mais Samira Sédira a fait de cette lugubre affaire la continuité de son combat : lutter contre le racisme primaire, l'injustice, où le fonctionnement d'une société bancale pousserait n'importe quel homme à commettre l'irréparable. Une réflexion poussée à l’extrême dans un style raffiné.
La culpabilité est définie sous tous les angles. C'est magistral !
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